17 novembre 2009
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10:34
Bonjour tout le monde !
Il est 11h10 heure togolaise, 35°C à l'ombre, je suis en T-shirt, pantacourt et tongs, le soleil brille... La normale quoi ! Dur de se dire que dans moins d'un mois il me faudra sortir le manteau, et que le 4 janvier je sortirai de l'aéroport en doudoune de ski...
En attendant mon retour parmi vous, voici le récit d'une semaine fabuleuse passée au sein du Togo, où nous avons quitté Lomé pour nous aventurer jusque dans le nord du pays, à la frontière avec le Burkina Faso. Au programme : une bataille épique contre les hippopo, une nuit à la belle étoile, des heures et des heures bringuebalés sur les routes accidentées... Par ici la visite !
Il est 11h10 heure togolaise, 35°C à l'ombre, je suis en T-shirt, pantacourt et tongs, le soleil brille... La normale quoi ! Dur de se dire que dans moins d'un mois il me faudra sortir le manteau, et que le 4 janvier je sortirai de l'aéroport en doudoune de ski...
En attendant mon retour parmi vous, voici le récit d'une semaine fabuleuse passée au sein du Togo, où nous avons quitté Lomé pour nous aventurer jusque dans le nord du pays, à la frontière avec le Burkina Faso. Au programme : une bataille épique contre les hippopo, une nuit à la belle étoile, des heures et des heures bringuebalés sur les routes accidentées... Par ici la visite !
Jour n°1 - Samedi, départ pour le Grand Nord : 12h de route !
Je vous présente, de gauche à
droite : Mamert (ami et guide), Juliette, moi (c'tte tronche !), Tséba (notre chauffeur), "le" Lounet (frère de Juliette), Paul, Adrien, Abou (ami et cuisinier), et devant le papa de
Juliette.
Derrière, vous l'aurez deviné, notre van...
Derrière, vous l'aurez deviné, notre van...
Nous avons donc traversé tout le Togo, de bas en haut, pour arriver, à 21h, à notre 1e étape : Dapaong !
Ce qu'il faut savoir, c'est que bien peu de Togolais du sud connaissent le nord, et vice-versa. Voyager coûte cher : il faut louer un véhicule (un "taxi-brousse") et un chauffeur, car il n'existe bien évidemment pas de transport en commun (ni train, ni avion). C'est en plus très long, car les routes sont en TRES mauvais état (et encore, nous n'avons emprunté que des nationales. Les autres routes sont souvent de simple pistes de terre, impraticables sous la pluie).
De notre côté, Abou s'est merveilleusement bien débrouillé : connaissant Tséba, il a fait baisser les prix, nous permettant de louer ses services pour 8 jours. Et, cerise sur le gâteau, nous avons pu bénéficier des connaissances de Mamert, qui dirige une association de tourisme solidaire, et qui nous a fait partager son savoir.
Notre arrivée à Dapaong s'est plutôt mal passée : alors que nous aurions dû dormir chez le préfet de la région, nous avons été refoulés et avons dû trouver un hôtel à 21h, en pleine nuit... Ce qui a été l'occasion d'apprécier les talents d'organisation de Mamert, qui a trouvé rapidement un petit hôtel pas cher !
Le repas a été pris dans un lycée technique : eh oui, à 22h un dimanche soir, la cantine est ouverte aux voyageurs de passage... L'occasion de déguster un plat de spaghettis-tomate sous les étoiles !
Ce qu'il faut savoir, c'est que bien peu de Togolais du sud connaissent le nord, et vice-versa. Voyager coûte cher : il faut louer un véhicule (un "taxi-brousse") et un chauffeur, car il n'existe bien évidemment pas de transport en commun (ni train, ni avion). C'est en plus très long, car les routes sont en TRES mauvais état (et encore, nous n'avons emprunté que des nationales. Les autres routes sont souvent de simple pistes de terre, impraticables sous la pluie).
De notre côté, Abou s'est merveilleusement bien débrouillé : connaissant Tséba, il a fait baisser les prix, nous permettant de louer ses services pour 8 jours. Et, cerise sur le gâteau, nous avons pu bénéficier des connaissances de Mamert, qui dirige une association de tourisme solidaire, et qui nous a fait partager son savoir.
Notre arrivée à Dapaong s'est plutôt mal passée : alors que nous aurions dû dormir chez le préfet de la région, nous avons été refoulés et avons dû trouver un hôtel à 21h, en pleine nuit... Ce qui a été l'occasion d'apprécier les talents d'organisation de Mamert, qui a trouvé rapidement un petit hôtel pas cher !
Le repas a été pris dans un lycée technique : eh oui, à 22h un dimanche soir, la cantine est ouverte aux voyageurs de passage... L'occasion de déguster un plat de spaghettis-tomate sous les étoiles !
Abou, moi-même, Mamert, Adrien, et la cuisinière, guère étonnée de voir débarquer tous ces touristes...
Etant donnée la connexion aujourd'hui, je m'arrête là pour l'instant. La suite en image, dans le courant de la semaine !
A bientôt,
Sarah
A bientôt,
Sarah